Au travers des nombreuses communications que j’ai pu faire, je me suis rendu compte à quel point ce langage peut être libérateur. Bien évidemment pour les animaux, en premier lieu, lesquels, en verbalisant ce qui ne va pas, « déposent » leur fardeau et se sentent mieux ensuite : le problème de malpropreté disparaît, les incidents de détérioration deviennent histoire ancienne… Mais libérateur, également, pour les humains qui la demandent. Ces derniers sont en effet très réceptifs à ce que leur disent leurs poilus, plumeux ou écailleux.

Je suis certaine qu’ils pourraient passer des heures sur le divan d’un thérapeute, ou encore écouter les conseils de leurs proches à longueur de soirée que ça n’aurait pas le même impact.

Un jeune homme m’a un jour contactée car sa chienne de deux ans était une « destructrice de premier ordre ». La louloute m’expliqua d’une part qu’elle souffrait de trop être le centre d’attention de son gardien, celui-ci vivant en quelque sorte par procuration : il n’arrêtait pas de lui acheter tapis, friandises, jouets… mais jamais rien pour lui.

Mais ce qui la chagrinait le plus, c’était de voir que son humain persistait dans une relation amoureuse qui n’en était plus une ; et elle ajoutait qu’il restait dans cette situation par manque de courage d’annoncer sa décision à ses propres parents, lesquels appréciaient énormément sa compagne.

Après avoir pris connaissance du contenu de la communication, il me dit alors très sérieusement : « Mon meilleur ami m’a dit plusieurs fois de la quitter… il a raison… mais le fait que ce soit ma chienne qui me le dise, là, c’est différent !« 


Avez-vous déjà vécu ce genre de situation ? Le message transmis par votre animal a-t-il contribué à certaines prises de décision dans votre vie ?
Christelle TRAUTMANN – AMINALL

Call Me